Nique ta prof

11 septembre 0 Commentaire Catégorie: Non classé

Mais qu’est ce qui a bien pu lui passer par la tête ?

Comment une professeure de lycée s’est-elle égarée à vivre ses fantasmes, surtout aussi peu conventionnels et particulièrement gratinés ?

Une enseignante marseillaise vient d’être mise en examen pour corruption de mineurs et atteintes sexuelles par personne ayant autorité, sur mineurs de plus de quinze ans.

Elle risque 10 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende.

Nous sommes toutefois bien loin de « noce blanche » ou de « mourir d’aimer ».

Parce que toutes les professeures ne sont pas Brigitte, il ne s’agit pas d’une romance entre une prof et son élève lycéen éperdument amoureux d’elle qui lui déclare sa flamme, la trouble, et chamboule sa vie. En l’espèce, la professeure a jeté son dévolu sur deux racailles (leur comportement ci-après exposé, ne permet pas de les qualifier autrement), des lycéens mineurs dont le plus jeune a tout juste quinze ans. Et elle a accepté -quelle inconscience, quelle folie !- de poser pour des photos intimes avec eux, à la faveur d’une sortie scolaire…

Parce que tous les élèves ne sont pas Emmanuel, les susdits n’ont pas la classe ni les scrupules de garder pour eux, cette heure d’égarement. Ils font tourner les photos à leurs copains, sans aucune considération pour la professeure, l’intimité de sa vie privée, le simple respect de sa personne.

Et comme si cela ne suffisait pas, ils en font « profiter » trois autres de leurs camarades. Ils sont donc cinq à harceler la professeure, et à exercer sur elle jusqu’à son domicile, un chantage aussi odieux qu’abject : elle devra se soumettre à leur bon plaisir, accepter des faveurs sexuelles, menaçant en cas de refus, de faire circuler les photos.

Pour faire « bonne mesure », ils vont jusqu’à lui réclamer de l’argent. Elle leur verse 7000 euros pour protéger -du moins, le pense t’-elle, sa réputation.

Cette situation durera plusieurs mois et aurait encore pu continuer si des collègues de la professeure, avertis par ses confidences ou par une indiscrétion de couloir -nul ne le sait encore-, n’avaient pas décidé de la signaler aux autorités.

Que croyez-vous qu’il advint ?

L’enseignante fut suspendue ce qui se conçoit parfaitement au regard de la nature et de la gravité des faits.

Mais surtout, les familles de deux de ses abuseurs, déposèrent plainte à son encontre.

Bien entendu, cette professeure est en tort.

Bien entendu, des relations intimes avec deux élèves, puis cinq, photos à l’appui, tombe sous le coup de la loi et constitue une atteinte sexuelle sur mineur de plus de quinze ans.

Ces agissements posent la question de la fragilité psychologique de certains enseignants, de leur recrutement et de leur suivi à ce niveau.

Il n’en demeure pas moins qu’elle serait en droit de contre-attaquer, en déposant elle-même plainte pour viol, par contrainte puisque les relations sexuelles lui ont été imposées par chantage à la divulgation des photos intimes, et pour extorsion de fonds, contre ces « chers anges ».

Cela renverrait certains parents à leur propre responsabilité éducative, et à celle de leur progéniture, sans loi ni scrupule ni morale, qui à quinze ans, considère une femme comme une proie à « consommer » et à dépouiller.

Parce qu’il faut tout de même avoir de drôles de valeurs, pour faire des photos intimes avec sa prof, les diffuser aux copains, aller la relancer chez elle pour la menacer de tout révéler si elle ne cède pas à leurs avances et ne leur verse pas de surcroît, de l’argent.

Ils se préparent un bel avenir…

Le nôtre me fait peur, entre adultes fragiles et mineurs prédateurs, sans aucune empathie ni aucune considération pour l’autre, particulièrement féminin, en qui ils ne voient qu’un morceau de viande et non un être humain.

Et pas seulement à Marseille.

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