Lettre à François, d’un électeur désabusé

21 mars 3 Commentaires Catégorie: Non classé

Cher François

J’ai une confidence à te faire : j’ai voté pour toi. Si, si.

Je l’ai fait un dimanche à la sortie de la messe, à la place d’acheter le pain. Alors pour compenser, j’ai pris deux euros dans la tirelire de mon fils de 8 ans ; on le nourrit, on le loge et on l’habille, il faut bien qu’il rembourse. Je suis certain que tu comprends cela.

Tu m’as coûté deux euros et une drôle d’ambiance à la maison : mon épouse a dit que le dimanche suivant ce serait à son tour de voter, que cela m’éviterait un déplacement. Et au retour elle m’a confessé avoir voté pour Alain Juppé.

Moi j’étais furieux, parce que Juppé, il n’est pas très honnête. Il a déjà été mis en examen et condamné, et je me souvenais également qu’il avait fait profiter son fils d’un appartement de la mairie de Paris.

Toi, en revanche, tu étais Monsieur Propre ; j’ai particulièrement apprécié ta saillie meurtrière, sur le Général de Gaulle que l’on n’imaginerait pas mis en examen. En plus tu ne caches pas tes convictions religieuses catholiques, ce qui est courageux par les temps qui courent, et t’apporte à mes yeux, un surcroît de crédibilité. Parce qu’un bon catholique adopte les comportements de ce en quoi il croit; marqué par la figure de Judas,  il hait le mensonge et la trahison; et il suit à la lettre les commandements : « tu ne mentiras point, tu ne voleras point… »

Fort heureusement, le Bien triomphe toujours à la fin, et tu l’as emporté.

J’étais d’autant plus ravi que j’étais allé t’écouter deux fois : à Villefranche-sur-Saône au sortir d’une audience, et à Mâcon. Tu m’as même serré la main, à ton arrivée. Moi j’étais mi-flatté, mi-honteux, avec mon costume rapiécé.

J’avais apprécié tes discours, sans notes, sur les simplifications administratives (« tous les entrepreneurs que je rencontre me disent : fichez nous la paix avec vos paperasses, laissez-nous travailler, on sait faire ! »), sur le retour de l’uniforme à l’école, sur la nécessité d’avoir un gouvernement «resserré » et de gouverner par ordonnances pendant les tout premiers mois du mandat « pour éviter les blocages parlementaires », de prendre la personne la plus qualifiée pour chaque poste de ministre, fut-elle de la société civile (« Non mais, vous croyez que Najat Vallaud Belkacem à l’éducation nationale, cela fait sérieux ? »)…

La seule ombre au tableau fut quand, à l’occasion d’un échange avec la salle, un interlocuteur te titilla sur police de proximité, supprimée alors que tu étais Premier Ministre ; tu répondis alors en le soupçonnant d’être un militant politique adverse venu faire de la provocation, et ne répondis pas à sa question. J’osais alors espérer que ce n’était pas une mauvaise habitude chez toi, que d’éluder le débat en détournant le sujet pour le faire porter sur la personne même de ton accusateur et te poser en victime d’un quelconque complot.

Malgré ce léger couac, tu restais donc mon idole, l’Elu, un Homme à la stature de chef d’état, un pur comme on n’en fait plus. Tu jouais sur la transparence, tu ne flattais pas le bon peuple avec de vaines promesses rassurantes, tu nous parlais « cash » : tu n’étais pas là pour rigoler mais pour redresser la France, il y aurait des pleurs et des grincements de dents, mais tu tiendrais le cap. Tu avais le courage de la Vérité.

Puis, sitôt désigné champion des primaires, tu t’es mystérieusement effacé. Sans doute avais-tu besoin de te reposer, de te ressourcer avant de reprendre ton bâton de pèlerin, après une campagne éprouvante, qui en annonçait une autre.

Tu as laissé le champ libre à la primaire de la gauche, et j’ai pensé que c’était une stratégie de champion, que de laisser tes adversaires s’épuiser pour mieux ensuite les mettre KO. Il n’en demeure pas moins qu’en cette fin d’année 2016, ton silence fut assourdissant.

Début 2017, tu as commencé à prendre la foudre : ton bateau s’est mis à tanguer sérieusement, avec la critique de ta politique de purge concernant la sécurité sociale. Tes adversaires, loin de s’épuiser, étaient tout ragaillardis. Comme l’on n’est jamais mieux trahi que par les siens, certains de tes « amis » et de tes « alliés » politiques, ont fait chorus en t’exhortant à adoucir ta potion amère.

Toi qui caracolais en tête des sondages, tu commenças, imperceptiblement, à prendre une pente descendante, repassant derrière Marine Le Pen. Mais avec toujours un matelas plus que confortable, sur tes adversaires de gauche et sur Emmanuel Macron dont on ne sait plus très bien où il est .

Ta pente douce se fit toboggan, à la faveur des révélations du Canard Enchaîné, concernant l’emploi de ton épouse comme attachée parlementaire.

Ta réaction première a achevé de me convaincre que tu n’étais décidément pas le bon cheval ; car ta défense maladroite n’avait rien à envier aux pires artifices invoqués par mes clients délinquants.

Tu as commencé par taxer les journalistes de « misogynie » : Pénélope ne serait, selon toi, attaquée, que parce qu’elle est une femme, et que l’on lui dénierait le droit d’avoir un travail honnête auprès de son époux. Tout comme ces clients qui disent « m’sieur, si on m’a arrêté, c’est parce que les flics sont racistes ! » devant un Tribunal, cet axe de défense ne mène pas bien loin…

Car ce qui est reproché à ton épouse, n’est pas d’avoir travaillé à tes côtés, mais PRECISEMENT, de ne pas pouvoir justifier de la réalité de cet emploi, grassement rémunéré par ailleurs.

Tu as ensuite hurlé au complot, dénoncé une campagne « savamment orchestrée » pour t’abattre. T’étonnant du calendrier de ces révélations.

Sur le coup, j’ai été tenté de te suivre. Je me souvenais avoir été un rien agacé par cette campagne américaine trash où l’on ressortait à Donald Trump des propos anciens sur les « femmes que l’on attrape par la chatte », où une miss je-ne-sais-quoi venait dénoncer sa phallocratie, et j’en voulais à tous ces gens « bien intentionnés » de ne pas avoir sorti ces scandales avant qu’il soit désigné candidat. De même, je me disais que révéler ces « scoops » te concernant, aurait pu être fait à tout le moins, avant les primaires de la droite et du centre, et je me sentais quelque peu manipulé et trahi car n’ayant pas eu la possibilité de faire mon choix d’électeur en parfaite connaissance de cause.

Mes réflexes d’avocat ont rapidement repris le dessus: si certes le « timing » apparaît suspect et susceptible de cacher des intentions peu avouables, cela n’enlève strictement rien au fond de l’affaire. Après tout, certains dealers ne sont-ils pas dénoncés par leurs concurrents soucieux de les voir un temps « éliminés » pour prendre leurs parts de marché ? Que devraient faire les policiers, gendarmes et magistrats dans pareil cas ? Refuser d’enquêter en raison de la provenance des « tuyaux » et des intentions cachées peu ragoûtantes de leurs auteurs ?

Oui, François, ceux qui sortent ces révélations sont certainement, mal intentionnés à ton égard. Mais comme dirait un candidat à l’élection présidentielle: « et alors ? »

Sur le fond, justement, ta défense s’est encore faite plus floue : « tout était oral, elle avait un rôle de remontée des informations depuis le terrain… »

Comme disait l’autre : « si c’est flou, c’est qu’il y a un loup ! »

Tu as demandé toi-même à être entendu en urgence par le Parquet National Financier, pour rétablir ta vérité. Puis, tu as dénoncé la précipitation de la procédure, y voyant un complot politique. Et tu as soulevé l’incompétence matérielle de ce même Parquet National Financier devant lequel tu souhaitais tellement t’exprimer. Comprenne que pourra.

Tu t’es victimisé en faisant acclamer Pénélope dans tes meetings, histoire de bien mettre la pression sur tes accusateurs et de faire passer un message très clair aux journalistes (qui ont commencé à être regardés d’un sale œil dans tes réunions publiques) et aux juges : la seule légitimité, la seule justice que tu connaisses, c’est celle du Peuple souverain. Là j’ai trouvé que tu versais dans le populisme et que tu jouais un jeu particulièrement dangereux en tentant d’opposer les citoyens aux institutions.

Mais ta plus grande ennemie restait encore, Pénélope elle-même.

Furent exhumées ses déclarations selon lesquelles elle indiquait clairement ne jouer « aucun rôle politique » à tes côtés, ne pas vouloir s’en mêler, être une «paysanne » qui s’ennuyait au  point de vouloir reprendre des études afin que ses enfants la considèrent autrement que comme une « mère au foyer »…enfonçant le clou en indiquant « je n’ai jamais été assistante parlementaire ou quoi que ce soit de ce genre » …

Tes partisans crièrent au montage et à la manipulation, les journalistes diffusèrent l’interview -ravageuse pour ta défense- in extenso…

Pénélope te porta le coup de grâce, quand elle déclara, « innocemment », à des journalistes, qu’elle avait « du mal avec le français quand (elle) est au téléphone ». Curieuse assistante parlementaire que voilà ! Et qui ne figurait même pas sous ton nom avec ses fonctions dans le trombinoscope de l’Assemblée…

Mais surtout, ta sainte épouse acheva d’enterrer mes illusions ou ce qu’il en restait, en indiquant, d’un ton sibyllin : « il y avait un poste à prendre alors nous nous sommes dits : autant que ce soit par moi ! »

Etrange conception de l’altruisme chrétien que de priver une autre personne, qui en aurait certainement eu bien plus besoin, d’un emploi, pour se servir d’abord…

Curieuse conception de la justice et de l’égalité quand nous apprendrons par la suite, que tes autres attachées parlementaires étaient payées « royalement » 600 euros environ, et que l’une d’elles avait même vu son salaire diminuer pour permettre à ton épouse de toucher ses plus de 9000 euros mensuels.

Et tu prétends lutter contre le chômage et la précarité ?

Pénélope déclara également que, recherchant une autre activité pour tromper son ennui, un simple coup de fil à un ami lui avait fait gagner des millions (de centimes, mais tout de même).

Te rends-tu compte, François, des ravages d’une telle révélation dans l’Opinion publique ? A des personnes qui « galèrent » pour trouver ne serait-ce qu’un simple stage, a fortiori un emploi, ton épouse indique que pour elle, c’est simple comme un coup de fil de son mari à la Revue des Deux Mondes ?

Et pour quel travail, d’ailleurs ? Quelques pauvres notes sur deux ou trois ouvrages, de la part de quelqu’un dont le directeur de la revue a indiqué ne jamais l’avoir croisée sur place ?

Et pour qui, d’ailleurs ? Marc Ladreit de Lacharrière, que tu décoras de la médaille de Grand-Croix de la Légion d’Honneur ? Que tu aidas à faire classer l’une de ses propriétés, en l’occurrence une église, aux Monuments Historiques, contre l’avis des experts, avec tous avantages fiscaux y attachés, notamment en cas de transmission de patrimoine ? Qui a fait appel à ta société 2F Conseil pour des prestations au montant et à la consistance inconnue ? Qui t’a consenti un prêt -non déclaré  à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP)- d’un montant de 50 000 euros, sans intérêts ni date limite de remboursement ?

O François, ne penses-tu pas sérieusement, qu’il y a là un grave problème te concernant ? Que ton rapport à l’argent, que tes « amitiés » te lient les mains et te font verser dans le renvoi d’ascenseur, dans les conflits d’intérêts, dans le trafic d’influence ?

Puis nous apprîmes que tes largesses sur ta cagnotte parlementaire, s’étaient étendues à tes enfants, Marie et Charles. Tu t’en es défendu en faisant valoir que les sommes étaient justifiées, les susdits étant avocats. Ce qui n’était pas encore le cas. Et leurs prestations, comme celles de leur mère, semblent bien floues. Mais surtout, nous apprîmes que, tout comme le salaire de ton épouse était reversé sur un compte bancaire joint -détail qui a son importance quand on constate que Pénélope a semblé « découvrir » son travail par le Canard Enchaîné-, tes propres enfants t’avaient reversé la majeure partie de leurs salaires d’attachés parlementaires ! Et s’en sont « justifiés » par des motifs qui prêteraient à sourire, s’il ne s’était agi d’argent public : Ta fille indiquant être une « femme libre » ne voulant « rien te devoir », elle t’a tout naturellement…remboursé le coût de son mariage ! Mais quel père accepterait cela et ne mettrait pas un point d’honneur, à offrir un mariage à sa fille ? De deux choses l’une, François : soit c’est faux et tu es un fraudeur. Soit c’est hélas vrai, et tu es un radin, ce qui n’est guère mieux. Dans les deux cas, tu as vraiment un problème avec l’argent.

Quant à ton fils, il déclara qu’il t’aurait remboursé son argent de poche et ses frais d’entretien…François, je n’ai  connu cela qu’une fois : c’était au sein d’une famille aux revenus très modestes, où le fils donnait une partie de ses premiers salaires à sa mère pour « faire bouillir la marmite ». La défense de ton fils qui joue aux prolétaires est une insulte aux pauvres gens de ce pays, et Dieu sait s’il y en a.

Nous apprîmes ensuite qu’un mystérieux ami te payait des costumes et des vestes, parfois en argent liquide, chez le très chic et très cher tailleur Arnys. Puis que cet ami si généreux s’appelait Robert Bourgi, chantre de la Françafrique, ami de nombre d’hommes d’états africains, pas tous de grands démocrates. François, comment as-tu pu accepter de tels cadeaux de la part d’un personnage si sulfureux ? Quelle en a été la contrepartie ?

Mais surtout François, quid de ta défense face à ces accusations : « et alors ? » Un peu court, ne penses-tu pas ?

Tu as même rajouté : « j’ai bien le droit d’avoir un ami qui m’offre des cadeaux… » Mais tout dépend de la personnalité dudit ami, et du montant desdits cadeaux. François, tu es catho donc un rien naïf, tout comme moi. Tu crois encore en la bonté humaine. Mais penses-tu sérieusement que t’offrir des costumes à 15 000 balles, soit, de la part de Monsieur Bourgi, totalement désintéressé ?

Tu es mis en examen. Cerise sur ce bien indigeste gâteau représentant la fin de mes illusions te concernant : tu ne t’es pas retiré, contrairement à tes engagements, la main sur le cœur, arguant qu’il était désormais « trop tard »… Comme quoi, la Justice-TGV n’est pas encore assez rapide…et cela te sert !

Pire encore, alors que tes « amis » politiques te lâchaient les uns après les autres, tu as pris le risque d’un « coup de force » en rassemblant tes troupes au Trocadéro. « Pas contre les juges », non non…Mais pour te victimiser, tout en concédant quelques « erreurs », sur l’air de «c’était légal, mais les français ne veulent plus de ces pratiques »… C’est donc de notre faute, tu es dans ton bon Droit, mais nous, citoyens versatiles, nous faisons un caprice et exigeons de toi, plus que ce que t’autorise la Loi…le problème viendrait non pas de toi, mais de nous… Chapeau l’artiste ! Et tes amis sont revenus, comme par enchantement…

Au moment où j’écris ces lignes, on apprend que tu te serais fait rémunérer 50 000 dollars, une mission de « bons offices ». J’espère pour toi que tu l’as déclaré…

Tu aurais également produit des faux pour tenter de justifier de l’activité de ton épouse ? Je n’ose y croire.

Et ça continue, encore et encore…

Mais surtout, il s’est produit aujourd’hui, un événement notable, qui sonne le glas de ton attitude laquelle ne tient pas la comparaison…

Ton pendant à gauche, Bruno Le Roux, a fait comme toi : il a embauché ses enfants comme attachés parlementaires. Pour la bagatelle de 24 CDD et la modique somme de plus de 50 000 euros. Alors qu’ils étaient parallèlement censés être en stage ailleurs. Et qu’ils n’avaient alors que 15 ans.

Eh bien, Bruno le Roux a démissionné de son poste de Ministre.

Toi, tu continues. Droit dans tes bottes, comme disait l’autre, le chouchou de mon épouse.

François, cela me coûte parce que j’aimais beaucoup ton programme, qui me semblait le plus réaliste et le plus efficace pour redresser la France.

Mais parce que tu m’as trahi en te faisant passer pour un chevalier blanc,

Parce que tu joues un jeu dangereux en tentant d’opposer le peuple aux journalistes et aux juges, qui ne font que leur travail et nullement à sens unique -en témoigne la sortie de l’affaire « Le Roux »-

Parce qu’il faut que Justice se passe, et que je me refuse que tu bénéficies d’une immunité de cinq ans, et qu’un délinquant potentiel soit à l’Elysée,

Parce que nos partenaires européens sont proprement éberlués que tu puisses te présenter dans ces conditions, là où leurs propres dirigeants se retirent pour un achat de Toblerone avec la carte bleue du Ministère ou une conduite automobile avec un verre de trop, et que tu donnes une bien piètre image de la France,

Parce que par tes agissements, tu as perdu toute crédibilité à demander aux Français, des efforts, de la rigueur, de la morale, de la vertu,

Parce que tu me laisses l’impression désagréable d’avoir organisé autour de ta personne, un vaste système de pompe à fric, auquel participe tout ton entourage, jusqu’au plus proche,

Parce que toute décision de ta part sera désormais entâchée du soupçon de trafic d’influence, en faveur de Marc Ladreit de Lacharrière, de Robert Bourgi, de Vladimir Poutine, de ta femme, de tes enfants, de tes neveux, de ton chien et de toute personne co-auteur ou complice restant à découvrir, comme disent les juges,

Oui pour toutes ces raisons-là, François, je ne voterai pas pour toi.

Et je t’en veux terriblement, parce que le pire n’a jamais été aussi certain.

Avec mes regrets.

  1. le pire n’est jamais certain, mais le pire n’est jamais décevant surtout quand on s’y attend.
    Les médias nous font peur depuis bien avant 2002 avec l’épouvantail FN, tant qu’à aller dans le mur, autant y aller à fond comme disait Senna…
    Les français sont des veaux, dixit le Général, qu’ils aillent veauter comme tels

    tonton Bernard 22 mars 2017 à 10 h 24 min Permalink
  2. Bonjour Monsieur,
    Comme c’est bien dit, et comme c’est bien triste.
    Et comme je lui en veux moi aussi , et comme j’en veux aussi à tous nos représentants de droite qui n’ont pas su ou pas voulu lui faire céder sa place.
    Etant inondée de mails me demandant de le soutenir, à partir de février j’ai répondu à quelques uns en demandant un changement de candidat pour la droite. Voilà la réponse hallucinante et exaltée que j’ai reçue :

    « Ce n’est pas quand son paquebot prend l’eau ou souffre d’une avarie que le capitaine doit le quitter. On appelle ça une désertion de poste. En situation de guerre, ça vaut l’exécution. Mon grand-père, héro de la grande guerre a eu l’occasion de tirer sur un Français qui, se sentant pris, voulait se rendre.  »
    Chr. P
    Président
    Comité de la Société Civile de Lot-et-Garonne

    Alors moi non plus je ne voterai pas pour F Fillon à la prochaine élection présidentielle.
    Et je ne voterai pas non plus pour un député de la droite classique dont l’incapacité à changer de candidat me parait suspecte.
    Je voterai pour donner une majorité au futur président, pour qu’enfin la France se réforme et réforme son personnel politique.

    Et je ne veux plus entendre parler de primaires pour les prochaines élections présidentielles.

    Esmeralda 22 mars 2017 à 14 h 55 min Permalink
  3. en lisant cet article ,je ne suis pas d’accord du tout sur l’exposé
    en entreprise combien de patron accepte leur femme , leurs enfants qui sont toujours bien payé .
    François FILLON est il coupable plus que les autres ???? la boite de pandore est ouverte , il a utilisé un système en place .La bonne question si cela ne convient pas il faut le réformer
    est il plus coupable que Mr MACRON qui finance sa campagne avec l’arge nt de Pierre BERGER le milliardaire , l’argent de l’état 120 000 euros pour lancer son parti ou a t il trouvé 560 000 euros pour sa fete à LAS VEGAS il ne lave pas plus blanc que les autres .L’avocat de François fillon a déclaré sur BFMTV que les documents prouvant le travail effectif de madame FILLON étaient entre les mains de la justice ?????je ne vois pas un avocat faire une telle déclaration si cela n’est pas véridique le canard a balancé 800 000 euros sans dire sur combien d’années on apprend ensuite que ce n’est pas cette somme mais 639 000 euros si je suis Mr FILLON après le jugement qui me disculpe j’attaque en justice avec demande de dommages et intérets ce torchon Dans cette affaire qui est a la manoeuvre HOLLANDE qui a la rage de ne pouvoir se représenter la FRANCE ne veut plus de lui , alors vengeance et les FRANCAIS courent toujours à pousser le COCORICO la vérité nous allons aller tout droit dans le mur avec plusieurs solutions LA VALISE OU LE CERCUEIL pour éviter les barbus, la révolution car notre lien social n’existe plus A BON ENTENDEUR

    FRATTINI 22 mars 2017 à 20 h 49 min Permalink

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