Eolas, hélas !
« Non ce n’était pas le radeau de la méduse, ce bateau »…
C’était même un fameux trois-mâts sur lequel tu nous as embarqués, Capitaine Eolas.
Nous: tes plus de 180 000 copains, au dernier recensement. Tes hommes et tes femmes d’équipage, heureux de te suivre dans ton aventure.
180 000, c’était juste avant que tu sabordes ton navire. Comme cela, sans prévenir, d’un coup de clic.
Pourquoi, Capitaine ?
A bien y repenser, cet acte désespéré ne constitue que le triste happening, le point d’orgue, d’une longue dérive de ta part.
Au début, tu naviguais en père peinard, sur la grand- mare des canards…
Tu as construit rapidement ta renommée, grâce à ton blog. Lequel n’est pas resté longtemps un frêle esquif, mais bien au contraire, t’a très vite permis de hisser la grand voile.
Un blog dynamique, original, documenté, intéressant, intelligent.
Avocat passionné et passionnant, tu as su nous démontrer que le Droit n’était pas si austère qu’il le paraissait au premier abord. Tu nous as entraînés dans tes démonstrations brillantes, nous expliquant dans ton Journal de bord, comment répondre à ceux qui s’étonnent que l’on puisse défendre les coupables ou pourquoi les avocats semblent si chers, et pas seulement à nos cœurs.
Avocat pédagogue et didactique, tu as su trouver les mots pour expliquer à tout un chacun, le déroulement d’une audience correctionnelle, ou encore, quoi faire lorsque l’on reçoit un courrier d’avocat (et que l’on n’est pas avocat soi-même).
Avocat incisif et engagé, tu as démonté la rhétorique du maire de Chalon Sur Saône sur la fin des menus « différenciés » à la cantine, au nom de la laïcité.
Avocat pétri d’humanité, doublé d’un conteur hors pair, tu nous a émus aux larmes avec la plaidoirie d’un beau-père pour son beau-fils mineur et délinquant, dans ton article « une lumière dans la nuit »…
Tu es devenu suivi, attendu, écouté, consulté. Les médias ne s’y sont pas trompés et voyant en toi un « bon client », t’ont interviewé plus souvent qu’à ton tour. Tu leur répondais bien volontiers.
C’est alors que, vanitas vanitatis, tu as décidé de prendre le grand large et de te heurter à une mer autrement plus agitée.
Celle qui te plonge dans une tempête permanente, où tu n’as plus le recul d’un article écrit paisiblement, lu, relu et corrigé : celle de twitter, mer des Sargasses de l’immédiateté, des cent quarantièmes rugissants, où tu n’as plus la gestion du temps, mais dois rester toujours à la barre, vigilant, de peur de rater une vague.
Des articles structurés et réfléchis, si finement ciselés, qui faisaient ta réputation et notre miel, tu es passé en 140 caractères…enfin, 141, avec le tien !
Et ce caractère-là était le plus délicat à gérer.
Grisé par l’ivresse des profondeurs, tu as commencé à dispenser ton avis sur tout, donc sur rien. Près de 125 000 tweets, rends-toi compte ! Soit une moyenne de près de cinquante par jour…
Nous connaissons tous notre lot de cons et de trolls. Moi-même ai dû assainir ma liste de followers en l’expurgeant de quelques fâcheux. Mais je t’ai vu exclure à tour de bras ceux qui simplement, commettaient le crime de t’agacer parce qu’ils ne pensaient pas comme toi. Certains en ont rapidement déduit que tu virais méprisant et hautain. Pour avoir eu la chance de te croiser « en vrai », je sais personnellement que ce n’est pas le cas.
Je t’ai vu multiplier les tweets et finalement, t’y noyer.
Comme toi j’ai connu ce caractère addictif, cette jouissance fugace d’être retweeté, commenté….de se sentir important.
Sur Twitter, comme dans un célèbre club de vacances, « si tu dors, c’est que t’es mort ».
Mais au jeu de l’égo, l’on peut se perdre.
Twitter est un monstre toujours affamé dont tu as l’illusion qu’il réclame sans cesse d’être nourri de ta prose.
Grisé par ton talent et ton auditoire, tu as commis LA faute. Invincible, insubmersible, le capitaine du Titanic croyait que son paquebot l’était aussi. Mais l’on n’est jamais aussi vulnérable que lorsque l’on se sent fort.
Ton iceberg, c’est toi même qui l’as mis sur ta route.
Mais qu’est ce qu’il t’a pris de twitter, un soir de déprime en garde à vue, sur l’obscur Institut Pour la Justice ? Toi qui du haut de tes plus de 180 000 fidèles, étais cent fois, mille fois, plus influent et suivi que la poignée de membres qui le composent ? Pourquoi tant de battage de ta part pour un « sondage » dont je ne sais s’il est bidon, mais dont je suis sûr que tu lui as fourni la meilleure des publicités qu’il ne méritait pas ? Et surtout, pourquoi avec tant de violence ? Parler de se « torcher avec l’IPJ », et encore, avec la peur de « salir (ton) caca ? »
Sont-ce là des propos bien dignes d’un avocat, a fortiori aussi brillant que toi ?
Ton « caca » risque de te coûter 8000 euros (5000 de dommages-intérêts et 3000 de frais d’avocat adverse). Le caca le plus cher du monde, à ma connaissance. Et te coûte plus d’ores et déjà, plus encore: ton compte Twitter, que tu as décidé de fermer.
J’ose espérer qu’il s’agit davantage d’une décision de dépit prise à chaud, sur laquelle tu reviendras très vite, que d »une réelle volonté de nous abandonner. Nous, ton équipage, qui t’avions suivi jusqu’à présent.
Tu me fais mal, Eolas.
Parce toi et moi, on nous met dans le même bateau. Moi qui twitte des blagounettes et fais des jeux de mots à deux balles. Moi sur lequel les fâcheux -et ils sont légions sur la toile- déchargent leur bile, fruit de leurs petites frustrations, courageusement réfugiés devant leur écran, pour me traiter de « rédacteur de blagues Carambar ». Moi dont les seules audaces ont été de parier régulièrement que je plaiderais nu sous ma robe en cas de victoire de l’Equipe de France et à commenter The Voice ou l’Amour est dans le Pré. Je n’ai jamais plaidé nu et crois bien que je le regrette, car quitte à être « fermement invité » à cesser mes « activités infantiles » par mon Conseil de l’Ordre, sous menace de poursuites disciplinaires, j’aurais préféré que ce fut pour de bonnes raisons.
Je n’ai jamais insulté ni diffamé qui que ce soit, mais dénoncé parfois des situations anormales, comme celle de ce substitut général près la Cour d’appel de Dijon qui tint des propos inadmissibles envers l’un de mes clients issu de la communauté des gens du voyage, et envers son épouse qui n’était même pas dans la procédure et n’avait rien demandé.
Commettant ce faisant un crime de lèse-majesté, j’ai connu à mon détriment, le principe consistant à discréditer l’accusateur pour mieux fragiliser et édulcorer l’accusation. C’est ainsi que le Procureur Général de Dijon, solidaire de son collègue et subordonné, entreprit d’éplucher chacun de mes tweets, puis de les faire remonter à ma Bâtonnière. « Roooh là là vous vous rendez compte, il utilise un langage cru ! Il twitte sur des émissions de télévision ! Il se moque des fautes d’orthographe dans les PV ! M’dame, m’dame, il faut le punir ! Cet accusateur d’un brave et honnête substitut général, n’est en fait autre, qu’un zozo qui twitte ! »
Et c’est ainsi que, sans jamais avoir eu accès au(x) courrier(s) de mon accusateur, ni à l’identité de mes « chers et dévoués Confrères » qui se seraient également plaints de mon activité sur la Twittosphère, j’ai été nommément et publiquement, par PV de mon Conseil de l’Ordre diffusé à tous les avocats de mon Barreau, appelé à cesser immédiatement tous » twetts (sic !), blogs et autres activités infantiles ».
Tu as alors volé à mon secours, et t’es fendu d’un tweet où pour une raison qui m’échappe, tu utilisais le hashtag #sanscaca.
Un journaliste a publié un premier article sur ma mésaventure, en citant un tweet de ton défenseur, Maître Mô, qui n’était pas en reste puisqu’il narrait sa sodomie (virtuelle) par un magistrat. Une fois encore, je ne me suis pas reconnu dans ce style et j’ai été gêné qu’un amalgame puisse être fait entre nous.
Toi et moi sommes avocats, nous twittions, nous ne twittons plus. Le parallèle s’arrête là.
J’ai décidé de ne plus twitter parce que je n’avais pas le choix sauf à voir se poursuivre un réel acharnement à mon endroit, par un noyau dur de quelques personnes malfaisantes cherchant à me nuire par aigreur, jalousie ou simple étroitesse d’esprit. Parce que retrouver ton nom dans un procès-verbal diffusé à plus de cinquante Confrères, avec une mention injurieuse concernant tes activités, constitue une humiliation particulièrement violente.
Moi, je suis en-dessous des lois. J’ai moins de droits ici dans mon Barreau, qu’un particulier lambda.
Toi, Eolas, tu as toujours le choix. Ton Ordre professionnel te laisse twitter du moment que tu ne commets pas un délit. Personne si ce n’est un Tribunal, n’est venu te chercher noises. Tu es avocat, et pas le moins brillant. Tu sais tout comme moi, voire mieux que moi, qu’un avocat est tenu à divers principes Z’essentiels, dont ceux de modération et de tact. Et qu’écrire que tu hésites à te torcher avec je ne sais qui ou je ne sais quoi, de peur de souiller ton caca…comment te dire…c’est sans doute rabelaisien, mais ce n’est pas très déontologique.
Je comprends que cela te fasse mal de devoir donner 8000 euros à ton adversaire qui n’en méritait pas tant.
Mais es-ce une raison suffisante pour tout laisser tomber ? Pour deux tweets sur plus de 120 000 ?
Alors reviens, ne boude plus; fais le pour moi qui n’ai plus le droit, ou qui en tout cas ne m’y risque plus parce qu’ici dans le far-west, c’est le principe même de twitter ou de bloguer qui est considéré comme inadmissible et une activité « infantile ».
Twitte utile, twitte comme tu blogues, sérieux mais pugnace.
C’est comme cela qu’on t’aime, camarade.
La toile a horreur du vide; surtout, une toile blanche n’a jamais vocation à le rester. Autant que ce soit un artiste comme toi qui la remplisse, plutôt que de laisser le champ libre aux vandales qui viennent la barbouiller.
« il s’appelait les copains d’abord »…
Un seul être vous manque, et tout est détwitté.
En clair, tu dis regretter le départ d’Eolas tout en disant qu’il mérite son sort. Le point choquant est que tu ajoutes que tu estimes ne pas devoir être confondu avec lui (son style étant bien trop vulgaire pour être comparé au tien).
Je ne sais même pas si tu t’en rends compte, mais ton propos est immensément condescendant (!) à l’égard d’un personnage dont les réflexions rigoureuses ont forcé l’admiration.
Toi, tu fais des blagounettes, et c’est très bien (ton Ordre a une position pathétique à ce sujet).
Mais pour te dire mon sentiment néanmoins amical, il n’y avait AUCUN risque de confusion entre vous. Aucun.
Il aura fallu que tu prennes un melon étonnant pour devoir appeler à la distinction.
Le pire est qu’Eolas t’a soutenu, et que toi, tu te fais un devoir de le descendre en lui expliquant ses turpitudes.
Tu perds un peu l’équilibre, quand tu te trouves sous les projecteurs. Tu l’as déjà dit. Et ton billet en est une nouvelle illustration.
C’est dommage car je sais par ailleurs que tu vaux bien mieux que ce que tu montres de toi avec ce billet.
Mon Cher Martin
Je réponds mot pour mot à ton commentaire:
« En clair, tu dis regretter le départ d’Eolas tout en disant qu’il mérite son sort. »
De quel sort parles-tu ?
S’il s’agit de son sort sur la toile, je te réponds que la fermeture de son compte twitter relève d’une décision volontaire de sa part, et pas même fermement incitée par son Bâtonnier (qui le soutient) et un Conseil de l’Ordre.
S’il s’agit de son sort judiciaire, je ne me prononce pas, tu l’auras bien noté, sur le caractère injurieux ou diffamatoire des propos tenus, s’agissant d’une affaire en cours. J’écris simplement que de la part d’un avocat, écrire que l’on hésite à se torcher avec l’IPJ ou qui que ce soit, de peur de salir son caca, n’est pas très « déontologique » ni d’une extrême finesse.
Je n’ai donc jamais dit, ou écrit, qu’Eolas méritait un quelconque sort, et je trouve ton raccourci fort réducteur de ce qui est exprimé dans le billet ci-dessus.
« le point choquant est que tu ajoutes que tu estimes ne pas devoir être confondu avec lui (son style étant bien trop vulgaire pour être comparé au tien). »
Une fois encore, tu te fais réducteur. La question n’est pas pour moi de me comparer à mon excellent Confrère Eolas, ni à m’estimer supérieur en quoi que ce soit, y compris dans le style. Nous parlons d’UN tweet d’Eolas qui fait polémique, non d’une généralité.
Mon Ordre professionnel se fend d’un procès-verbal m’enjoignant de cesser tous « twetts, blogs et autres activités infantiles ». Ma Bâtonnière s’engage à veiller à ce qu’il y soit mis fin « sans délai ». Cela parce que j’ai twitté sur « the voice », sur « l’amour est dans le pré », ou des perles d’audience.
Eolas m’apporte son soutien dans un tweet qu’il termine par #sanscaca . Il rappelle ainsi ses propres ennuis à l’occasion du mauvais procès qui m’est fait. Il fait donc de lui-même le parallèle entre nos deux situations.
Je ne pense pas que ce parallèle serve ma propre défense. Et ne suis pas le seul à le penser. A cet égard, quand le Bâtonnier de Paris nous a associés, Eolas et moi, dans un même message de soutien, des voix se sont élevées pour souligner que les situations n’étaient pas comparables.
Nous sommes dès lors fort loin de la situation caricaturale que tu décris, d’un herminator71 qui aurait à ce point pris le melon qu’il se dirait supérieur à « ce manant vulgaire d’Eolas qui ne (lui) arrive pas à la cheville du point de vue du style et de l’expression ».
« Je ne sais même pas si tu t’en rends compte, mais ton propos est immensément condescendant (!) à l’égard d’un personnage dont les réflexions rigoureuses ont forcé l’admiration. »
Nous y voilà. Eolas est donc un « personnage dont les réflexions rigoureuses ont forcé l’admiration ». Je n’écris pas le contraire, y compris dans ce billet où je loue son talent indéniable exprimé dans son blog. Mais là où je ne te suis plus, mon cher Martin, c’est quand tu sembles mettre en avant ces qualités d’Eolas pour considérer, si je comprends bien, qu’il serait de ce fait intouchable, incritiquable, et que son talent l’autoriserait à twitter qu’il hésite à se torcher avec je ne sais quoi oui je ne sais qui, de peur de souiller son caca.
Les privilèges ont été abolis depuis plus de deux siècles, et il n’y a plus une caste d’intouchables devant lesquels l’on serait priés de tous s’extasier, quoi qu’ils fassent ou disent, et dont la moindre critique à leur encontre serait crime de lèse-majesté. « qui es-tu, toi petit vermiceau, pour oser déboulonner la statue du Commandeur ? Il a davantage de talent que toi. Alors tu n’as rien à lui reprocher, parce que tu n’égales pas son talent. Retourne à tes blagounettes et dispense-nous de ton avis forcément insignifiant, sur Le Maître ! »
Au demeurant, m’accuser de condescendance envers Eolas est tout de même un comble…en consultant la twittosphère et le reste de la toile, je note quelques voix dissonantes dans le requiem d’éloges et de soutiens à Eolas. Ces quelques voix rappellent comment le susdit traitait les contestataires: par la moquerie ou la caricature de leur pensée, par des tweets « ‘don’t feed the troll », puis par le blocage de ceux qui avaient l’outrecuidance d’insister.
« Toi, tu fais des blagounettes, et c’est très bien (ton Ordre a une position pathétique à ce sujet). »
Bien plus pathétique que tu le crois…dans un article du Journal de Saône et Loire de ce matin, ma Bâtonnière dit qu’un avocat doit twitter mais « intelligemment » ce qui ne serait pas mon cas. M’accuse d’avoir violé la confidentialité du Conseil de l’Ordre en en diffusant une copie sans nom du barreau ni le mien. M’accuse de violer le secret de l’instruction ce qui est parfaitement diffamatoire. Et me taxe de « trainer le Barreau et la justice dans la boue » avec mes tweets « odieux », tout en apportant son soutien à…Eolas. Eh oui. On peut donc tweeter « je me torche avec l’IPJ de peur de salir son caca », mais pas « je n’aimerais pas être jugé par contumace, c’est un juge très dur ! »
« Mais pour te dire mon sentiment néanmoins amical, il n’y avait AUCUN risque de confusion entre vous. Aucun. Il aura fallu que tu prennes un melon étonnant pour devoir appeler à la distinction. »
Permets au misérable vermiceau à blagounettes, de t’inviter à consulter quelques articles de ce blog, ainsi que le site de SOS racisme qui les a repris. Je ne me résume pas à un zozo qui twitte des choses qui ne font rire que lui, ni à la grenouille herminator71 qui se croit plus grosse que le bœuf Eolas. J’ai écrit (pas aussi bien qu’Eolas, mais sérieux tout de même) sur le sort des migrants, notamment.
Ceci non pas pour dire « je peux faire aussi bien Eolas », mais pour te rassurer: je sais quitter le registre de Carambar et de l’Almanach Vermot, comme disent mes détracteurs, pour me faire plus sérieux.
« Le pire est qu’Eolas t’a soutenu, et que toi, tu te fais un devoir de le descendre en lui expliquant ses turpitudes. »
Eolas m’a soutenu en liant son sort au mien, puisqu’il en profitait pour mettre le hashtag « sanscaca »
Un ami peut te soutenir, mais est ce une raison pour se montrer envers lui, d’une complaisance confinant à l’aveuglement ? Je ne sais pas si tu t’en rends compte, mais en disant, en substance, « il t’a soutenu donc tu dois le soutenir, espèce d’ingrat », tu fais l’apologie du corporatisme, dont nous nous plaignons assez par ailleurs s’agissant des magistrats.
« Je te soutiens par principe parce que tu es avocat comme moi. Tu es innocent, quoi que tu aies fait. .. »
Eolas m’a soutenu quand il m’a été signifié de mettre fin sans délai à mes « activités infantiles », et au nom de la Liberté d’Expression qui autorise le droit à l’humour, même de la part d’un avocat, a fortiori s’exprimant sous pseudonyme, il a eu raison.
Je ne soutiens pas pour autant Eolas quand il twitte en des termes violents et scatologiques, lui ayant valu d’ailleurs des poursuites judiciaires avec le résultat provisoire que l’on sait. C’est mon droit de le penser, de le dire et de l’écrire. Et au nom de la Liberté d’Expression dont il convient de rappeler qu’elle n’est pas absolue et qu’il existe des délits de presse, j’estime avoir raison.
Mon Cher Martin, nous partageons un point commun. Si, si. Nous estimons tous deux qu’Eolas est talentueux, qu’il manque à la Toile, et qu’il devrait revenir. Mais là où tu en fais une idole intouchable et inattaquable, a fortiori par ses pairs, de mon côté, je pense que « sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur ».
Bien confraternellement.